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 Etudier le
  passé des Setters revient presque immanquablement à se pencher sur celui des
  spaniels et de leurs cousins continentaux, les épagneuls. Leurs origines, bien
  que troubles, leur attribuent en effet un ancêtre commun, le braque aux
  cailles ou chien d'oysel. Le braque aux cailles a du se répartir à travers
  l'Europe, et mêlé aux chiens locaux, y créer les différents épagneuls.
  Certains devraient dériver vers la forme setter et gagner les îles
  britanniques. Ces chiens se fixent bientôt en Irlande, où leurs qualités de
  chasseurs font fureur. Tout va donc pour le mieux jusqu'aux alentours de
  1810, quand éclate une querelle majeure : la robe du setter. En effet, deux
  couleurs existaient à cette époque, le bicolore (blanc et orange, alors
  majoritaire) et l'unicolore (roux). Les uns seraient plus visibles sur la
  lande, les autres plus faciles à dresser. Arrive 1859, les premières
  expositions canines mettent tout le monde d'accord : un irlandais se doit
  d'être roux ! Aujourd'hui
  les deux races cohabitent et sont reconnues au LOF : les plus connus sont les
  setters irlandais rouges (robe unie d'un roux flamboyant, parfois marquée
  d'une petite tache blanche bien localisée) et les très rares setters
  irlandais rouges et blancs (quelques rares exemplaires en France). | 
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